viernes, junio 02, 2006

Je L'aime a mourir

Ça fait longtemps que je n'ecrivait pas en français. Je voudrais seulement compartir cette ancienne chanson ecrit par Francis Cabrel en 1979:

Moi je n'étais rien
Et voil? qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime ? mourir

Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'? ouvrirL'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime ? mourir

Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
? chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime ? mourir

Elle a d? faire toutes les guerres
Pour ?tre si forte aujourd'hui
Elle a d? faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Elle vit de son mieux
Son r?ve d'opaline
Elle danse au milieu
Des for?ts qu'elle dessine
Je l'aime ? mourir
Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime ? mourir

Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
? mes sabots de bois
Je l'aime ? mourir

Je dois juste m'asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime ? mourir

Elle a d? faire toutes les guerres
Pour ?tre si forte aujourd'hui
Elle a d? faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi

Moi je n'étais rien
Et voil? qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime ? mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'aura qu'? ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime ? mourir

IL ME LAISSE SANS PAROLES

jueves, junio 01, 2006

Tranquila si no saludas que ya me despido yo

Api?ando meses voy juntando a?os. Y aunque la oscuridad de un día puede empa?ar la luz de semanas, no va a ser tu sombra quien lo haga. No te culpo, nunca supiste. Desde la experiencia que me da la lejanía, suspiro tristemente por el tiempo perdido. No creas que renuncio a lo que un día juntos so?amos, sino lo que luego te regalé. Todos esos suspiros, sue?os y abrazos aniquilados, todas esas espereanzas mal depositadas. Miro atrás y me invade la melancolía, la facilidad con la que antes construiamos un futuro se ha perdido. De nuevo no te culpo, sólo yo lo he elegido, sólo y perdido.

El calendario me devuelve una sonrisa burlona, como las hojas en oto?o los dias se precipitan a ese vacío del que no volveran. Pero no me amedentro, cada día es una pagina en blanco en la que puedo esbozar lo que no me atrevo a so?ar. Aunque prefiero el blanco virginal que nunca nadie podra arrebatarme. Y hasta aqui llegan mis sensaciones. He encontrado una fiel compa?era que no es ninguna de las burdas bromas con las que hasta ahora había tropezado. Estoy cansado de dar lo que nunca pido, aburrido de escribir lo que nunca vivo, y en definitiva cansado del acoso y derribo.

Esto es todo, guardate tus saludos que hoy soy quien me despido. Otra vez...